« La sexualité féminine apparaît comme l’effort d’une jouissance enveloppée dans sa propre contiguïté pour se réaliser à l’envi du désir que la castration libère chez le mâle ».
Lacan J., « Propos directifs pour un Congrès sur la sexualité féminine », Écrits, Paris, Seuil, 1966, p. 735.
Personne n’est au paradis pour Lacan et les femmes pas davantage qu’il considère plutôt emprisonnées en elles-mêmes. Elles travaillent par conséquent à sortir d’une jouissance qui les enveloppe parce qu’elle ne se localise pas dans un bout de leur corps, mais le prend tout entier. Ne dirions-nous pas que la célèbre injonction sadienne Encore un effort ! semble faite pour elles ? Leur envie n’est pas du pénis, mais de se réaliser à l’envi du désir que la castration libère chez l’homme. Que veut une femme ? Que sa jouissance se libère en devenant désir et mieux encore, amour.