“È stato un incidente, dici,
scusa se mi trovo tra il tuo pungo e il vuoto”
Mariangela Ruggiu
Da una decina d’anni, negli ambienti poetici italiani, oltre alle poesie più canoniche, sono stati presentati al pubblico anche i LANDAI (landays in inglese), una forma di poesia breve, nata in Afghanistan, che le donne utilizzavano in segreto per invocare l’amore, la libertà e per denunciare le violenze e i soprusi subiti.
In lingua pashtun, landai significa “piccolo serpente velenoso” ed è formato da un distico di nove e tredici sillabe. I versi sono come il morso del serpente velenoso, diretti, forti, sempre anonimi. Gli uomini possono scriverne o recitarli ma la voce narrante è sempre al femminile. Per questo motivo in Italia, alcuni blog di poesia hanno deciso di “adottare i landai come arma internazionale di denuncia delle donne contro la società maschilista” e per dare voce alle donne che subiscono violenze (in Italia e anche in America latina). Per la loro incisività, le poetesse utilizzano i landai anche per parlare della violenza contro le donne nelle scuole. Clicca qui
Les LANDAI, une voix pour les femmes
“Ça a été un accident, tu dis,
Pardonne-moi si je suis entre ton poing et le vide”
Mariangela Ruggiu
Depuis une dizaine d’années, dans les milieux poétiques italiens, outre les poésies plus canoniques, on présente également au public les LANDAI (landays en Anglais). Il s’agit d’une forme de poésie courte, née en Afghanistan, et que les femmes utilisaient en secret pour évoquer l’amour et la liberté, ou pour dénoncer les violences et les vexations subies. Dans la langue pashtun, landai signifie « petit serpent venimeux ». Cette forme poétique est formée de deux vers de neuf, puis treize pieds. Ces vers, toujours anonymes, sont comme la morsure du serpent : venimeux, directs, forts. Les hommes peuvent en écrire ou en réciter, mais c’est toujours une femme qui y parle. Pour cette raison, quelques blogs de poésie ont décidé d’« adopter les landai comme arme internationale de plainte des femmes contre la société machiste » et pour donner la parole aux femmes qui subissent des violences (en Italie, mais aussi en Amérique latine). Les poètes utilisent les landai pour leur tranchant, y compris pour parler de la violence contre les femmes dans les écoles. Cliquez ici